J'ai éteins la lumière (oui)
Je tremble (je le sens).
Sers-moi, comme pour la première fois, comme quand on était deux, comme quand c'était avant.
Serre-moi, j'ai froid de tes absences, de tes voyages et de mes doutes. Mes mains s'abîment de te chercher. (Ne cherche pas).
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Tremblante, elle sait déjà ce que je tais. Elle sait. Son corps froid et blessé m'invite. Je la désire ma belle sirène et l'emprisonne. (Il sait). Elle se bat et se débat au gré de mes pas. Elle compte les jours et les mois et anticipe.
Ne t'endors pas et parle moi (je n'en ai plus la force). Ma main parcourt son corps comme au premier jour et pourtant elle se ferme. Elle me donne ce que j'attends et je la sens partir. Trahir sa promesse de toujours : m'attendre.
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Mon beau Marin va-t-en, je ne le supporte pas. Tes gestes sont comme des illusions éphémères. J'en crève de ne pas être à la hauteur. Laisse moi. (non) (Que veux-tu ?) Rien. A jamais rien. Etre seule, ainsi c'est plus facile. Haïr pour ne pas aimer... t'en vouloir pour ne pas vouloir. La rose se fane et les diables sont à ma porte.
J'ai fait ce rêve que tu me reviendrais toujours, j'ai fait ce rêve... (et je t'attends) Je te partage pour ne rien donner ainsi c'est plus simple.
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Où ai-je pêché ? (où tout a commencé)
She's walking througt my memory
Texte et photographie : Christine Passemard
Brin de lune / Tous droits réservés