J'ai une tendresse particulière pour ces endroits abandonnés, que l'on découvre un jour, au cours d'une promenade en poussant une porte brinquebalante. Elle nous ouvre alors un monde poétique et mystérieux.
J'aime sentir le vide et la solitude de ces lieux disparus de nos mémoires. Je me mets alors à imaginer comment les gens y vivaient autrefois, quels étaient leur vie, leurs rêves, leur univers. Cela vous paraîtra sans doute étrange, mais parfois je crois même les voir, marchant autour de moi, vaguant à leurs occupations et à leurs tâches.
Un rayon de lumière me rappelle à la réalité et je ramène de mes divagations des idées de mise en scène, des mots à ranger dans des textes et des châteaux en Espagne.
Et aussi quelques photographies comme celles-ci de ces armoires vides...
Les armoires vides
Photographie : Christine Passemard
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